Il devient fou à chaque fois qu’il arrête,
C’est pour cela qu’il boit, reboit
Quand il a mal l’absinthe, la petite verte,
Qui le guérit de ses émois.

Mais sans moi, lui susurre t-elle, sans moi
Ton monde m’appartient, assujetti à ma loi.

Paris titube, tout Paris est en fête,
Quand il retombe dans ses bras.
Valse la guigne, tout Montmartre tête
La mort en trépignant de joie

Mais sans moi, leur murmure t-elle, sans moi
Votre art est pâle et sans voix.
Vous ne créez pas !
Sans moi, sans moi.

Dérives en rades, de délires en goguette,
Il traîne son ombre qui crie tout bas
Quel est ce mal qui me ronge la tête?
La fée aux yeux verts nous aura!

Et sans moi, vocifère t-elle, sans moi
Allez rejoindre là bas les fous et les rats.
Sans moi, sans moi.

Il devient fou à chaque fois qu’il arrête,
C’est pour cela qu’il boit, reboit
Quand il a mal l’absinthe, la petite verte,
Qui le guérit de ses émois.
Paris titube, tout Paris est en fête,
Quand il retombe dans ses bras
Valse la guigne, tout Montmartre tête
La mort en trépignant de joie
La mort en trépignant de joie.